Dans son discours aux participants à l’assemblée générale réunie à Ottawa à la fin du mois de mars, la présidente de la Fédération, Noreen Golfman, a réfléchi sur le travail du chercheur dans une perspective citoyenne. Selon Mme Golfman, la Fédération est un milieu de réflexion où les membres s’intéressent davantage à leur action citoyenne qu’à leur carrière, davantage à ce qu’ils peuvent partager qu’à ce qu’ils méritent. Plus précisément, elle a examiné le rôle de la Fédération en vue de favoriser un sens du devoir collectif — c’est-à-dire aller au-delà de ce que Donald Hall, dans son œuvre The Academic Community: A Manual for Change, appelle le moi universitaire et penser plus généreusement à faire partie d’une collectivité universitaire.
Dans un monde qui favorise trop souvent l’innovation technologique et les extrants, Mme Golfman a également rappelé l’importance pour les sciences sociales et humaines d’éviter d’être perçues comme marginales ou parallèles aux nouveaux modèles de financement de la recherche. Nos disciplines, a-t-elle dit, doivent plutôt être vues comme essentielles au succès de ces modèles.