Lara Mainville, Les Presses de l’Université d’Ottawa
Les PUO au SLO… Loin d’être un amalgame d’acronymes indigestes, ce slogan informel témoigne d’une volonté d’abattre les tours d’ivoire, de s’aventurer au-delà du campus universitaire pour aller à la rencontre de la communauté dans le cadre de de cette grande fête du livre.
Le Salon du livre de l’Outaouais n’a pas son pareil dans la grande région d’Ottawa-Gatineau pour rassembler les petits et grands lecteurs. Bon an, mal an, environ 35 000 personnes franchissent les tourniquets du Salon. Quel meilleur moyen, donc, de rejoindre ces « grands » lecteurs de la région, qui s’intéressent peut-être autant à la fiction qu’à la non-fiction, qui veulent autant suivre leurs auteurs préférés, qu’en découvrir de nouveaux?
Or voilà précisément ce qu’offrent les Presses de l’Université d’Ottawa : de la non-fiction, de même que de nouveaux auteurs de fiction, par l’entremise de la traduction. Quatre ouvrages à la portée de tout lecteur curieux ont donc été lancés au Salon, quelques instants avant la cérémonie d’ouverture officielle :
- une nouvelle édition revue et considérablement augmentée de la « bible » des traducteurs, La traduction raisonnée 3e édition, de Jean Delisle et Marco A. Fiola;
- Deux merveilleux recueils de nouvelles d’auteurs acclamés au Canada anglais, présentés pour la première fois en français : Le Bonheur et autres troubles, d’Ahmad Saidullah, et Le Carnaval du quotidien, de Carol Shields, dans la collection Traduction littéraire;
- Du coq à l’âme : L’art populaire au Québec, de Jean-François Blanchette, un beau-livre grandement illustré de la collection Mercure (coédition avec le Musée canadien de l’histoire).
Nos auteurs et traducteurs ont eu l’occasion de discuter de leurs ouvrages avec leurs lecteurs dans le cadre de séances de dédicaces, qui avaient lieu sous la bannière de Prologue.
L’équipe des Presses a même pu remettre Du coq à l’âme au ministre québécois de la Culture, Maka Kotto, à l’occasion de son passage au Salon.
Quoi de mieux qu’un bain de foule pour qu’une presse universitaire demeure actuelle et pertinente, à l’écoute de ses lecteurs et de ses auteurs, pour qu’elle tisse des liens avec les intervenants du livre de la région et d’ailleurs, et qu’elle enrichisse de manière significative la vie intellectuelle et culturelle… qui a lieu tant dans les tours de l’Université que dans nos salons?
Les Presses de l’Université d’Ottawa ont lancé le 27 février 2014 quatre ouvrages en français dans le cadre du Salon du livre de l’Outaouais. | Didier Pilon, gestionnaire de production aux Presses, offre Du coq à l’âme au Ministre de la culture du Québec, Maka Kotto, de passage au Salon du livre de l’Outaouais. |
Jean-François Blanchette, auteur de l’ouvrage Du coq l’âme : L’art populaire au Québec, en séance de dédicace au Salon du livre de l’Outaouais | Élise Fournier Lévêque, traductrice du Carnaval du quotidien de Carol Shields, en discussion avec des lecteurs au Salon du livre de l’Outaouais. |