Caroline Milliard, gestionnaire des relations avec les médias à l’Université d’Ottawa.
La première image qu’évoque le Congrès des sciences humaines est celle d’un rassemblement monstre d’universitaires, de chercheurs et d’intellectuels de différentes disciplines qui échangent leurs idées et qui créent des partenariats exceptionnels.
Cette année, cette image prendra doublement son sens puisque le Congrès se tiendra à l’Université d’Ottawa, un carrefour par excellence d’idées et de culture.
Défier les conventions. C’est ainsi que l’Université d’Ottawa se définit. C’est un endroit où les esprits audacieux se rassemblent pour relancer le débat et faire naître des idées transformatrices.
Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
Voici quelques exemples d’idées novatrices générées sur notre campus :
Cartographier l’évolution du français
France Martineau, professeure titulaire au Département de français de l’Université d’Ottawa, dirige le plus important projet de recherche jamais entrepris sur l’évolution de la langue française en Amérique du Nord.
Le français à la mesure d’un continent examine le passé, le présent et l’avenir des communautés francophones nord-américaines grâce aux témoignages des individus qui les composent et en fait ressortir les particularités linguistiques et identitaires.
Près de 100 collaborateurs et partenaires du Canada, des États-Unis et d’Europe y participent, ainsi qu’une quarantaine d’universités partout dans le monde.
(Lire la suite)
Histoire virtuelle
Le « réflexe Google » est l’ennemi de la réflexion critique approfondie selon Stéphane Lévesque, professeur agrégé à la Faculté d’éducation. Les étudiants en histoire doivent se mettre dans la peau de détectives qui fouillent minutieusement des documents d’archives plutôt que de se fier aux moteurs de recherche.
Il y a dix ans, le professeur Lévesque créait L’historien virtuel, une bibliothèque virtuelle abritant des centaines de documents, photographies, films d’actualités et autres documents d’archives numériques. Plutôt que d’écouter un cours magistral, les étudiants peuvent découvrir l’histoire par eux-mêmes et voir le déroulement des grands événements historiques. Aujourd’hui, ce site bilingue comprend des modules sur la Guerre de 1812, la bataille des Plaines d’Abraham, les pensionnats autochtones, l’explosion d’Halifax, et bien d’autres sujets.
(Lire la suite)
Le dialogue au milieu du conflit
Lorsque les pourparlers officiels entre nations ou groupes rivaux aboutissent à une impasse, des discussions officieuses entre hauts diplomates à la retraite, anciens dirigeants militaires et autres acteurs d’influence offrent parfois des solutions intéressantes.
Le professeur Peter Jones, de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa, parcourt la planète pour cette raison; il organise des rencontres entre d’anciens ennemis. C’est ce que l’on appelle la « diplomatie officieuse ».
Spécialiste de la sécurité au Moyen-Orient et en Asie du Sud, de même qu’expert en diplomatie officieuse, le professeur Jones dirige Dialogue d’Ottawa, une série de projets visant à améliorer la stabilité et les communications en Asie du Sud.
(Lire la suite)
Ce ne sont là que quelques exemples des nombreux projets innovateurs réalisés par des professeurs, des étudiants ou des diplômés de l’Université d’Ottawa.
D’ici votre passage sur notre campus, je vous invite à visiter le site Web Défier les conventions qui rassemble des histoires inspirantes qui montrent comment l’Université d’Ottawa explore de nouvelles façons de relever les défis d’aujourd’hui.
Je vous invite également à participer à la série de Symposiums interdisciplinaires organisée et parrainée par le Cabinet de la vice-rectrice à la recherche de l’Université d’Ottawa et la Fédération des sciences humaines. Venez découvrir les activités de recherche interdisciplinaire novatrice et participer aux débats portant sur des questions d’importance nationale et internationale en sciences humaines et sociales.
Bon Congrès à tous et… bon partage d’idées !
Images: L'Université d'Ottawa