Bien avant l’ouverture du Congrès, la Fédération et l’Université d’Ottawa s’efforcent d’établir des contacts avec les médias en vue de susciter de l’intérêt pour l’événement. En plus de l’organisation du Congrès, notre mandat consiste en partie à combler l’écart entre le milieu de la recherche et le public canadien. Une façon d’accomplir cela est d’amener la presse grand public à reconnaître et présenter la recherche importante dans la communauté. Oui, votre recherche à vous!
On ne peut jamais prédire ce qui attirera l’attention des médias. Lors du Congrès 2014, le contenu repris par les médias a été impressionnant, mais la recherche qui gagne auprès des journalistes peut être parfois inattendue.
L’année dernière, la palme est revenue à la chercheuse Kathleen Riddell, doctorante à la University of Waterloo et membre de la Société canadienne pour l’étude de la religion. Son travail de recherche sur les fanatiques des célébrités défuntes —notamment les musiciens—a amené Riddell à conclure que ces vedettes disparues sont les « saints » de la culture consumériste qui prédomine de nos jours. Le communiqué de presse publié par la Fédération a suscité 30 articles dans les organismes de presse au Canada. Lisez à ce propos l’article Gods of our own making': How hardcore fans are turning dead celebrities into the new sainthood apparu dans le cadre de la série “Oh, the Humanities!” que le quotidien National Post a consacrée expressément au Congrès pendant toute une semaine.
Au total, le Congrès a généré l’année dernière plus de 180 reportages dans la presse régionale et nationale. Citons, dans la couverture médiatique principale de la presse écrite, quatre articles parus dans The Globe and Mail, trois dans le magazine Maclean’s, quatre dans le Toronto Star et deux dans La Presse. Du côté radio et télévision, les points forts ont été une entrevue en direct avec Rex Murphy à l’émission Cross Country Checkup de la CBC, et neuf autres entrevues avec divers présentateurs à la radio de la CBC, sept avec des animateurs de Radio-Canada et une entrevue télévisée à CTV News (Regina).
Toutes les phases de la recherche ne sont pas rendues publiques, mais bâtir une plus grande reconnaissance de la société canadienne envers les contributions des chercheurs d'aujourd'hui est essentiel pour garantir un avenir meilleur aux sciences humaines et sociales.
Alors, comment pouvez-vous prendre part à l’action?
- Saisissez l’occasion. Tout d'abord, si votre recherche suscite l’intérêt des médias, réagissez rapidement. Les journalistes ont des calendriers serrés et une courte durée d’attention. Si vous recevez un appel ou un courriel de l’équipe des médias du Congrès, ou directement d’un journaliste, répondez immédiatement et demeurez disponible, ou vous risquez de passer à côté de cette opportunité.
- Utilisez nos ressources médiatiques. Profitez davantage des ressources mises à votre disposition. La Fédération gère une salle des médias durant chaque Congrès. Venez nous voir, parlez à un membre de l’équipe des médias, et procurez-vous une copie des Conseils Médias de la Fédération. Un téléphone filaire a généralement une meilleure réception qu’un téléphone cellulaire pour une entrevue radio, et notre salle d’entrevue est équipée d’un téléphone fixe et d’une connexion Skype que les congressistes sont invités à utiliser.
Le Congrès est une ruche d’activités. Il donne l’occasion de nouer des liens avec des collègues et peut être très accaparant. Mais n’oubliez pas que le fait de rechercher l’interaction avec les médias peut faire connaître votre recherche à un plus grand nombre de Canadiens, et accroître son impact au-delà des murs de l’université. Laissez-nous vous aider!